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samedi 28 février 2009

jeudi 6 mars 2008

sexualité : enquête

Société
Armelle Andro, chercheuse associée à l'INED, a participé à l'enquête sur la sexualité en France qui paraît le 13 mars, en se penchant sur la question des représentations de la sexualité.
Recuelli par Cordélia Bonal
LIBERATION.FR : jeudi 6 mars 2008
Alors qu'en matière de sexualité les différences entre hommes et femmes ont tendance à s'estomper dans les pratiques, l'enquête montre qu'elles persistent dans les représentations...
Oui, et parfois même elles se renforcent par rapport aux années 70. Chez les femmes, la sexualité relève toujours de l'affectif, du conjugal, de la construction de la relation, tandis que chez les hommes, la sexualité est toujours pensée comme étant de l'ordre des besoins physiologiques. Cette idée sur les hommes est non seulement partagée par les deux sexes, mais les femmes y croient même plus que les hommes.
Cela se retrouve dans la manière dont les enquêtés ont répondu par exemple aux questions sur le nombre de partenaires, toujours beaucoup plus élevé chez les hommes (11 en moyenne) que chez les femmes (4), même si la différence tend à se réduire. Mais quand les premiers comptent tous leurs partenaires, disent «j'en ai eu tant», les secondes ont tendance a ne retenir que «ceux qui ont compté». Elles oublient, volontairement ou non, leurs histoire peu brillantes ou qui n'ont duré qu'un soir.
Ces différences de représentation dépendent-elles du niveau social?
D'une manière générale, plus on est diplômé, et moins la vision de la sexualité est différencialiste [femmes plus affectives et hommes plus "physiologiques", NDLR]. Mais cela dépend aussi de l'expérience sexuelle de chacun. Par exemple, plus une femme est expérimentée, moins elle sera encline à dire que la sexualité chez l'homme relève avant tout du besoin.

Qu'en est-il du rapport à la fidélité?
La norme de la monogamie reste très largement prépondérante. Mais il y a des différences entre les générations. Chez les jeunes, c'est un peu «tant qu'on est ensemble il faut être fidèle, mais on peut avoir d'autres vies après». Ils sont moins idéalistes, plus pragmatiques. Ils se donnent le droit dès le début de passer à autre chose, alors que leurs aînés étaient plus dans une conception de la fidélité pour la vie, même si dans la réalité cela ne se passe pas toujours comme ça...

Vous montrez dans l'enquête qu'on est passé de la libération sexuelle à une «injonction» sexuelle...
Il y a l'idée qu'une sexualité épanouie fait partie d'une vie réussie, presque de la «bonne santé». Cela peut être pesant pour les gens qui ont peu d'opportunités sur le «marché sexuel», à certaines périodes de leur vie. Et comme on pense que les hommes ont plus de besoins, c'est naturellement d'autant plus pesant pour eux. Ils ont plus «la pression». Les femmes, elles, peuvent dire « en ce moment, pour telle ou telle raison, la sexualité n'est pas la priorité pour moi», c'est considéré comme légitime.

sur le site de www20minutes

Nouvelle percée contre le Sida

Une modélisation du virus HIV responsable du Sida


Un quart de siècle après avoir isolé le virus responsable du Sida, les chercheurs ont enfin découvert comment certains individus infectés parviennent à échapper à tout symptôme. Une équipe nord-américaine a en effet identifié une protéine impliquée dans la protection des cellules immunitaires contre les maladies virales. Leurs travaux viennent d’être publiés dans la revue Nature Medecine.

Une protéine pour se défendre

«Notre groupe a découvert l’importance vitale de la protéine clé FOX03a pour la survie des cellules de la mémoire centrale [du système immunitaire], endommagées chez les sujets séropositifs même lorsqu’ils suivent un traitement», explique Rafick-Pierre Sékaly, directeur de l’Unité de recherche en immunologie humaine, un laboratoire de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) implanté à Montréal (Canada).

«Il s’agit de la première étude effectuée sur des êtres humains plutôt que sur des animaux à se pencher sur la protection du système immunitaire contre les infections et à établir le rôle fondamental d’une protéine dans la défense du corps», ajoute Elias El Haddad, qui a participé à ces travaux.

Corps d’élite contre VIH

L’infection du VIH entraîne habituellement une dégénérescence graduelle des lymphocytes T CD4+, qui constituent la mémoire centrale du système immunitaire et jouent un rôle important dans la protection permanente contre les virus. Toutefois, on s’est aperçu que certains sujets séropositifs, appelés par les chercheurs «contrôleurs élites», ne présentent jamais aucun symptôme d’immunodéficience, même en l’absence de traitement.

Pas de Fox3, pas de Sida

Afin de comprendre ce qui protège ces individus des effets du Sida, le docteur Sékaly et son équipe ont étudié in vitro les lymphocytes prélevés sur trois groupes de sujets: séronégatifs (non infectés), séropositifs dont l’infection était contrôlée avec succès grâce à une trithérapie et séropositif contrôleurs élites. Ils ont ainsi constaté que la survie des cellules immunitaires des contrôleurs élites découle de l’inactivation de la protéine FOX03a, qui est produite naturellement par les sujets séronégatifs et séropositifs «normaux».

Nouvelles thérapies?

Sékaly estime que la découverte de son équipe est très prometteuse pour le traitement du VIH mais aussi d’autres maladies immunologiques. «La découverte de la protéine FOX03a permettra aux scientifiques d’élaborer des thérapies adaptées à d’autres maladies virales qui affaiblissent le système immunitaire, telles que le cancer, l’arthrite rhumatoïde, l’hépatite C, de même que les rejets observés dans la transplantation d’organe ou la greffe de la moelle osseuse», assure le chercheur.


Yaroslav Pigenet


20Minutes.fr, éditions du 03/03/2008 - 13h24

dernière mise à jour : 03/03/2008 - 18h03

dimanche 24 février 2008

"Opération « mains propres » dans les maisons de retraite "

Leparisien.com http://www.leparisien.fr/home/imprimer/article.htm?articleid=296083079
1 sur 2 25/02/08 6:41
ENQUETE.

jeudi 31 janvier 2008

article du figaro


  • 80 % des établissements de santé contrôlés ont de bonnes performances. Mais il reste des points noirs.

    La lutte contre les maladies nosocomiales s'est améliorée, selon le classement publié mercredi par le ministère de la Santé et réalisé sur la quasi-totalité des 2 800 établissements de soins de notre pays. Cependant, «ces résultats sont encore perfectibles», a estimé mercredi Roselyne Bachelot, le ministre de la Santé, en commentant ces chiffres. Ce classement a été rendu public mercredi soir sur le site Internet du ministère. Les établissements sont tenus de communiquer leur notation en interne et aux représentants des usagers. Public, ce classement permet des comparaisons.

    Rançon du progrès médical, les maladies infectieuses contractées à l'hôpital ont augmenté avec la multiplication des actes «invasifs» : sondes urinaires ou trachéales, pose de cathéters, etc. Avec 4,97 % de patients touchés par une infection nosocomiale, ces résultats sont parmi les meilleurs en Europe où les pourcentages se situent entre 4,9 et 8,5 %.

    Le panel des établissements contrôlés est très large : il va des centres hospitaliers universitaires aux hôpitaux locaux, en passant par les cliniques privées, les centres de dialyse ou les centres de lutte contre le cancer. Près de 80 % de ces établissements ont de bonnes voire de très bonnes notes. Ils sont classés A ou B (sur un tableau qui va de A à F) selon «l'indice ICALIN» (indicateur composite d'activités de lutte contre les infections nosocomiales). Un sigle un brin abscons qui reflète le niveau d'engagement de l'établissement de santé dans sa lutte contre ces infections (1). Seuls 1 % figurent en bas de tableau.

    Concernant la surveillance des infections après une intervention chirurgicale, la situation s'est améliorée : 72 % des établissements l'ont mise en place. «Mais les résultats sont encore en deçà de l'objectif de 75 % fixé par le plan 2005-2008», a déclaré la ministre, ajoutant qu'«elle va pénaliser ceux qui ne l'effectuent pas».

    «Chacun l'a bien compris, le présupposé essentiel de la confiance qu'il convient de préserver, c'est la sécurité», a insisté Roselyne Bachelot. À cet égard, les infections nosocomiales ostéo-articulaires complexes, qui recouvrent des infections sur prothèse ou sur matériel d'ostéosynthèse et les infections post-traumatiques, suscitent une inquiétude particulière en raison des séquelles induites. 2 000 à 2 500 cas sont relevés chaque année. La moitié d'entre eux sont obligés d'arrêter définitivement leur activité professionnelle à la suite d'une infection profonde. L'autre moitié est obligée de s'arrêter de travailler deux ans en moyenne. Pour garantir une expertise et une prise en charge de qualité de ces infections ostéo-articulaires, dix centres vont être créés et répartis sur le territoire. Pour un budget total d'1,5 million d'euros.

    Journée de sensibilisation

    Pour la première fois, un nouvel indicateur rend compte de l'implication des établissements en matière de bon usage des antibiotiques. Ce point est particulièrement importa nt. Car la lutte contre ces infections doit tendre à ce que les bactéries responsables ne soient pas multirésistantes aux antibiotiques (comme par exemple certains staphylocoques dorés).

    Enfin, Mme Bachelot insiste tout particulièrement sur l'hygiène des mains, qui doit constituer une règle d'or de la pratique soignante en milieu hospitalier. Mais, pour l'instant, l'utilisation de solutions hydro-alcooliques, destinées à améliorer l'hygiène des mains, est encore trop peu répandue. Seuls 12 % des établissements sont classés A ou B sur ce critère. Une journée de sensibilisation à ce propos aura lieu le 23 mai prochain.

    (1) www.icalin.sante.gouv.fr et au 0820 03 33 33, pour répondre aux demandes d'information des usagers.

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vendredi 4 janvier 2008

BRÉVES : SITE INTERNET

Les franchises médicales débarquent aujourd’hui. Pour la première fois une brèche a été plantée dans la solidarité qui faisait que les non-malades payaient pour les malades.
ÉRIC FAVEREAU
QUOTIDIEN : mardi 1 janvier 2008