jeudi 27 septembre 2007

BOUGE TON CORPS

BOUGE TON CORPS
Nous venons d'entamer une semaine consacrée à la manutention des corps. C'est à ces moments-là que je sens que je rentre dans ma vie, dans cette excitation à sentir ce besoin délaissé de conjuguer l'exercice du corps & l'ouverture du "mental". J'ai ce côté "churchillien" de m'écrier "no sport" & pourtant j'ai le plus souvent opté pour des jobs "physiques", moins pour des capacités sportives que pour cet étrange sentiment de se sentir vivant quand mon corps est en souffrance. J'aime ce partage de cette souffrance dans ces efforts collectifs où chacun doit donner cette part de lui-même, sa contrie/bution. Avant d'aller bosser, je m'évertuais à faire des séries de tractions, emporté dans un élan imprécis, de faire le vide en soi avant de se consacrer à ces rencontres chaque fois différentes avec des "patients" & d'avoir cette préoccupation d'être suffisamment solide.
Depuis une semaine, je me rends compte qu'il y a encore du boulot, surtout du côté de la souplesse. Nous faisons des séances d'échauffements coachés par de jeunes femmes "sorties de club d'aérobic" souples & toniques. Je ferme l'oeil devant l'élasticité de ces corps non pour contenir un "désir" mais cette jalousie devant des corps presque parfaits (je veux bien glisser des fleurs mais quand même pas des bouquets).
Il me faut revenir à ces slogans de 68 "être réaliste & demander l'impossible". À toutes les fibres de mon corps pour tenir quelques années, suffisamment solide.
Je crois que je devrais m'entourer d'un coach mais je n'ai jamais vraiment goutté aux salles de gym!

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