mercredi 21 novembre 2007

alibi à taire

8 h35 21 nov
Ce qui devait arriver,
arriva
Comme lors de tout retard, je suis allé "faire banquette" au foyer.
C'est la règle. J'ai signé & ne la conteste pas. En plus je suis à dix minutes de l'hôpital.
Las, ce matin, j'ai présumé de mes capacités. J'étais encore tout content d'avoir repris la veille un jogging de 45', certes à mon rythme mais sans faiblir ni défaillir que j'ai cru avec les 50 grammes en moins pouvoir défier à nouveau le chrono.
Le hic était sans compter sur ce "muscle jumeau droit", irradié , après les 100 premiers métres, d'une douleur à me faire gambader comme un canard.
Et oui, vous avez bien diagnostiqué : c'est "la douleur du lendemain."
Ah, faire de la course à pieds tous les 15 ans, ne présage pas autre chose!
J'avais quand même la veille, échappé à la crampe : contraction musculaire, elle, intense, involontaire & prolongée.
J'étais d'ailleurs si content d'avoir été épargné que j'en ai conclu que mon organisme était bien hydraté, sans manque de sels minéraux (potassium, magnésium) & que je n'étais décidemment pas atteint de problèmes circulatoires, de maladies neurologiques, endocriniennes.
Le sommeil suspendit le check up
Au matin, voyant le ciel couvert & ce temps orageux, j'optais spontanément pour la marche à pieds, n'y étais je pas préparé?
La suite prouva que non.
Et surtout me démontra à nouveau combien le temps peut se faire menteur quand la douleur se fait morsure. J'avais beau me dire : c'est supportable, voire c'est préférable à une contracture, style le torticolis que s'offre ma voisine d'amphi qui garde la force de sourire.
La trotteuse trottait & j'avançais comme une limace.
J'eus le temps de faire le tour de ces atteintes musculaires qui pouvaient me guetter : l'élongation, quand le muscle est étiré au de là de la normale, sans qu'il n'y ait pas toutefois de rupture des fibres musculaires ou d'hématome. Ce qui n'est pas le cas du claquage. Quant à la déchirure, elle augure non seulement d'une douleur plus importante,
mais les fibres musculaires rompues mettent près de 3 semaines à se cicatriser.
Se profilait la rupture musculaire,alors que je franchissais la porte de l'amphi, paré de mon plus beau sourire mais le diagnostic de notre formatrice était lui sans appel.

Long est le chemin, mais la vie continue.

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